Pourtant, de la même façon, un condamné
Passe matin et soir, jette à l’eau verte un soupir,
Disparaît dans les entrailles de la ville, et dans l’évocation de l’amour,
Oui, jusque là ! sent encor passer un frisson de mort.
(in Paul Toussaint, Le pont des soupirs)
Kurz und Schnell zu lesen - Prologue - Le Monde - La Cité - L'Homme - Les Mots - Les Rêves - Epilogue
dimanche 18 mai 2008
samedi 17 mai 2008
Hernando de Soto
L'inépuisabilité des ressources naturelles, et l'inépuisabilité des ressources financières, deux certitudes, dont la contestation était connue, admise, mais que l'on n'écoutait que comme on écoute un radoteur déplaisant. Et maintenant, similairement, ces deux certitudes se sont fissurées. Des penseurs comme Hernando de Soto, qui vont chercher le capital là où les structures des pays pauvres l'empêchent de surgir, me font l'effet de ces chercheurs d'hydrocarbures, qui vont exploiter les schistes bitumineux du Canada, ou les nappes cachées sous les mers. Peut-être, finalement, les ressources financières sont-elles plus ardues encore à mettre à jour, plus surprenantes, que les ressources naturelles ?
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