J'ai créé cette nouvelle catégorie "les rêves" dans laquelle j'ai rangé une série de vieux messages relatifs aux "lieux rêvés" ou aux "rêves qui ne peuvent partir". Finalement, il est plutôt vain de chercher à les relier à quelconque aspect du monde, de la cité, de l'homme, ou de moi-même. Bien sûr, il y a des passerelles, des rapprochements intéressants à faire: mais tous ne sont pas judicieux, et les rêves constituent un univers à part: ils n'existent que tant que j'existe, ils ne demeurent que si je les y autorise, par le souvenir, et n'apparaîtront aux autres que par le truchement des mots que je construis. Voilà un vrai défi...
Il faudra noter plus régulièrement les rêves au réveil, ou au milieu de la nuit. Parfois un mot griffonné suffit: il y a un intervalle de trente secondes où tout est encore matérialisable. En sens inverse, il m'a fallu deux secondes ce matin pour me souvenir de qui j'étais et de quelle était ma situation. Il me semble avoir rêvé que ma mère était morte, puis il y a eu une histoire de gâteau mal cuit (?) avec ma tante. Pas sûr que cela figurera dans les brèves, tout de même.
Finalement, reconnaissons que le déclic nécessaire pour aller dans cette direction m'a été donné par cet excellent film américain, Inception. L'idée des différentes strates de rêves est absolument extraordinaire.