vendredi 26 septembre 2008

Solution sur le grand réveil

Je me suis arrêté en cours de chemin dans la rédaction du Grand réveil pour des raisons personnelles : la recherche d'un travail et la rencontre d'une certaine personne m'en ayant distrait et m'ayant donné mauvaise conscience à écrire. Mais il y avait également une impasse d'écriture qui était que je connais très peu le milieu que je veux décrire, d'autant plus que je veux le faire sur le mode burlesque. Ce n'est pas possible. La solution serait que 1) on laisse la première partie racontée comme elle est 2) dans la deuxième partie, l'histoire est racontée par SF à quelqu'un qu'on ne connaît pas, une amie chez qui elle prend le thé, et elle raconte des ouï-dires sur ce qui se passe à Londres 3) pour la suite, on verra - sur mode de récit de BS (Barbara/Bertha Stin) ?

Suite frino : soirée chez SF

Une idée sur un prochain roman, qui raconterait la suite du Grand réveil de FM, et qui se concentrerait sur le personnage de la comtesse Frino. L'essentiel du livre serait consacré au dévouement que la comtesse porte à son château, bien qu'elle soit obligée de le transformer en hôtel : on y verrait l'organisation d'une grande soirée mondaine. Car avec le château, elle cherche ce qui va avec, la réussite mondaine, la plénitude sociale et, aussi, physique - dans la recherche du plaisir pour lequel elle est prête à payer.

Et puis, tout va partir à vau l'eau, non pas que la soirée se passe mal en soi, mais elle se passe mal pour la comtesse. Elle croit se rendre compte qu'elle n'atteindra plus jamais cette double plénitude - l'a-t-elle un jour obtenue ? - elle se dira qu'elle touche à la vieillesse, au point de non-retour. Jusqu'à ce qu'un événement inattendu lui fasse atteindre, au milieu du chemin de la vie, cette plénitude qu'elle n'avait jamais connue (par le biais d'un peintre ami lointain qui propose de s'installer au château).

Raconté à la 3e personne du singulier, en mode narratif, avec connaissance de ce que la comtesse pense (?) (ou vision de ce que la comtesse voit mais sans la pensée) mais pas de ce que pensent les autres.

jeudi 25 septembre 2008

la plénitude de ce que je devrais vivre

Encore un doute, pour changer... Est-ce que, dans la vie que je mène, je ne m'expose pas à des regrets ultérieurs ? Est-ce que je vis la plénitude de ce que je devrais vivre, en tant qu'homme, et tel que je suis - est-ce ainsi que je me réalise dans mes visions antérieures, dans les plans du créateur ou de la nature ?

Et maintenant, je me rends compte que j'ai déjà dépassé l'apogée de la beauté et, peut-être, de la désirabilité. Dans cinq ans, dix ans, plus personne ne rêvera de mon corps. Lui ai-je accordé le tribut et la gratitude qu'il méritait ? Ou n'était-il finalement qu'un instrument inutile, remisé, imparfait car imparfaitement joué ?