mardi 16 décembre 2008

les mots

J'ai rajouté une catégorie "les mots" qui parle des "prjts", car je me rends compte qu'il n'y a plus d'espace pour moi où j'en parle, ni de temps que j'y consacre Je crée donc cette catégorie avec le secret espoir que je serai ainsi conforté, que mes projets se renforceront, et que je me remettrai à écrire.

Madoff

Toute l'ironie de l'affaire Madoff est que les plus grandes banques et fortunes se soient laissé embarquer dans cette arnaque qui, habituellement, est davantage le lot de gogos peu renseignés. Je me souviens avoir entendu pour la première fois parler de ces montages pyramidaux il y a quelques années, en Albanie...
Tout est étrange dans cette affaire: non seulement cette situation paradoxale, mais aussi le fait que personne ne se soit douté de rien, ni qu'aucune fuite n'ait jamais eu lieu. Même un romancier ou un réalisateur aurait été jugé extravagant, s'il avait inventé une histoire pareille.

lundi 15 décembre 2008

Tu ressembles à l'esprit que tu conçois

Sur EM (Best), je comprends bien mes raisons de ne pas pouvoir le voir, le sentir. Je le hais parce que j'envie sa liberté, sa façon d'avancer dans la vie jouissivement, dans l'enthousiasme, la beauté et la jeunesse. Je le hais parce que j'aimerais être lui.
Mais, rassurons-nous, c'est sûrement une vision idéalisée du personnage comme du personnage que je pourrais être, et comme Méphisto, avec la même séduction du diable, il pourrait en fin de compte me dire: "Du gleichst dem Geist, den du begreifst. Nicht mir!"

Anecdote?

Est-ce que le problème de toutes ces histoires de Frino n'est pas qu'elles sont toutes un peu anecdotiques et trop courtes dans leurs mises en perspective d'une "comédie humaine"? Par exemple, à qui importe que Sofia Frino ait telle ou telle relation? Ou qui sera dupe du "grand réveil de Matteo Falliardi" (nouveau nom, plus discret)?
Qu'est-ce que cela apporte à quiconque?

Lieux rêvés

A propos de rêves, certains se déroulent de façon récurrente dans certains lieux, dont maintenant je doute de l'inexistence.
Il y a un grand château, un grand bloc médiéval (ou géologique) sur lequel est construit un château d'époque plus récente (renaissance? baroque?). Il se trouve dans un pays méditerranéen, mais au cœur d'une grande forêt ancienne et sombre. J'en ai déjà visité les vastes salles vides.
Il y a également cette ville sur un promontoire, avec une grande église au sommet, une ville un peu abandonnée, boueuse et rurale. J'habitais dans une auberge sur la plus petite colline qui lui faisait face, au début des champs. Il y a une vaste prairie en contrebas, et, si l'on suit le coteau sur lequel se trouve l'auberge, on arrive à un grand "campus universitaire" (ou identifié comme tel), noyé dans la végétation, avec plusieurs grands châteaux. On peut s'y rendre en vélo.
J'ai rêvé d'autres endroits également: une fausse Istanbul où je possédais un yali dans le prolongement de la côte asiatique vers la mer de Marmara, mais qui enfermait la vieille ville dans un méandre supplémentaire du Bosphore.
Souvent, mon rêve s'arrête à ce stade, dans la contemplation pure du lieu, et je me rappelle, comme dans la vraie vie, avoir déjà vécu/vu les mêmes choses. Et je me souviens avoir pensé cela au moment où je les ai vécues/vues.

Un rêve étrange

Ce nouveau rêve où je me vois dans un musée (?) demandant l'affection de EM (Morchel) et de ND (Garten). Je recherche encore aujourd'hui la trace de ce rêve, sur sa piste, engourdi, pensif. Finalement, il aurait été possible, à l'époque de ND, d'accomplir cela. Et tout est possible encore aujourd'hui. Il n'y a pas d'autre point de non-retour que la mort.

Sauf la fin de la beauté, qui est peut-être, également, un point de non-retour.