Pays fascinant, avec une profondeur de civilisation que l'on devine sous la surface, disponible et vivante. Tristesse aussi du voyageur, s'il veut bien se donner la peine de voir ce qu'on lui cache: comme le résumait Della Rovere, c'est un pays (à peu près) sûr pour le touriste étranger, mais dangereux pour ses propres habitants. Et l'on s'inquiète pour tous ces gens avec lesquels on a échangé, discuté, qui ont cherché à nous signaler leurs frustrations... Cette impression d'enfermement, d'impasse (attendons les élections de samedi) prévaut sur toutes les merveilles que j'ai pu voir.