Hâte de lire le nouveau livre de Luuk van Middelaar, sans doute le seul penseur un peu juste et bien informé de l'Europe actuelle. Son Passage à l'Europe avait été lu, continue d'être commenté, mais est hélas probablement daté... Nouvelles régressions, nouvelles menaces.
Le titre "Quand l'Europe improvise" m'intrigue. Est-ce un reproche? Mais toute construction humaine improvise sans cesse. Rien n'est stable. L'équilibre est dans le travail des forces. Surtout à notre époque où l'Europe a dû survivre à des crises majeures: crise financière, crise migratoire, crise sécuritaire, crise liée à la mondialisation (ou plus exactement, à l'économie moderne), crise démographique dont les effets se font déjà sentir... Ce qui doit demeurer, c'est la volonté de rapprochement entre les peuples d'Europe, à l'intérieur de la civilisation européenne. Le destin des institutions est une autre affaire. A trop lier l'un et l'autre, nous perdons de vue l'essence de notre vie commune.
Le titre "Quand l'Europe improvise" m'intrigue. Est-ce un reproche? Mais toute construction humaine improvise sans cesse. Rien n'est stable. L'équilibre est dans le travail des forces. Surtout à notre époque où l'Europe a dû survivre à des crises majeures: crise financière, crise migratoire, crise sécuritaire, crise liée à la mondialisation (ou plus exactement, à l'économie moderne), crise démographique dont les effets se font déjà sentir... Ce qui doit demeurer, c'est la volonté de rapprochement entre les peuples d'Europe, à l'intérieur de la civilisation européenne. Le destin des institutions est une autre affaire. A trop lier l'un et l'autre, nous perdons de vue l'essence de notre vie commune.