La mort atroce de Normunds Kindzulis, relayée dans quelques journaux, provoque des haussements d'épaule navrés, un peu de bruit sur Twitter, sera oubliée dans quelques jours. Pourtant, il ne faut pas aller chercher aux confins de l'Union européenne pour trouver des cas similaires, en Belgique récemment, partout.
Même si certaines attitudes ont changé, si les droits ont été réaffirmés, le chemin à faire pour une vraie reconnaissance semble toujours plus loin (cette reconnaissance se fera quand la société sera devenue indifférente aux préférences sexuelles, mais est-ce seulement possible?).
Et il semble que chaque nouvelle avancée se traduit par un renouvellement de rage. Une rage de ceux qui qui ne supportent pas de voir l'homosexualité affichée comme une façon de vivre, d'être, mais qui (prétendent-ils) se seraient satisfaits de la savoir cachée, réduite aux récits sordides. Discours bidon, et "pensée" bidon. D'une part, la violence aurait été similaire, pire même (car sans réponse possible - sans la protection de la loi). D'autre part, imposer le silence, reléguer dans la "deviance", etc. tue aussi.