Pourtant, j'ai fui dès que je l'ai pu. Mais ce n'était pas à cause de la ville.
Comme je continuais à marcher dans le labyrinthe des rues étroites, j'ai même pensé que, si je devais un jour "refaire" ma vie, ce serait à Lille que je devrais m'installer, que je pourrais y être heureux, dans une de ces petites maisons de brique, ou ces appartements lumineux. Je n'aurais aucun problème pour me faire de nouveaux amis, je saurais où sortir, où voyager, que faire. Brève vision d'une possibilité. Un jour peut-être jamais.