mercredi 25 juin 2008

et je me suis arrêté

A force de vouloir être deux... céder à l'angoisse de la solitude, en calculant qu'au moins une personne compatirait à notre situation, nous réconforterait dans les moments difficiles (à la condition que ces difficultés ne remettent en cause ni la relation, ni soi-même)... J'étais bien.

Et au milieu de ce bien être, ou - devrais-je dire - de ce bonheur, j'ai douté. J'ai eu le sentiment que ce chemin n'était pas celui que je devais emprunter, et je me suis arrêté, incapable de poursuivre avec enthousiasme. Est-ce ma faute ? A-t-elle senti ce doute qui faisait frissonner mes mots, mes actes, qui nous a désassemblés ? Dans la rencontre de son propre doute, peut-être ?

samedi 21 juin 2008

"Tu ne t'es pas souciée de laisser tes pas"

Ce vent qui t'emporte,
A des yeux trop clairs,
Vraiment, pour être l'expression du temps.

Des oiseaux du toit sont tombés
Et le vent s'est arrêté avec de l'étonnement.
La pluie a traîné sa bouche
Sur des sentiers de lièvres
Tu ne t'es pas souciée de laisser tes pas
Souiller la trace de ton enfance.



(de Bruno Bernier, Livre de l'angoisse )

2006 prjts

Je constate qu'il n'y a rien comme nouveau fichier après "2006 prjts". Et c'est vrai que j'ai fini d'écrire depuis 2006, en réalité depuis "la nuit de georges", ou plus exactement, depuis l'arrêt du "grand reveil de francesco maliardi", qui coïncide avec cette incertitude et de nouveaux rapports au monde. Est-ce que quelquechose me fait peur là-dedans ? ou est-ce manque de confiance et comme je fais semblant de le croire "manque de temps", "manque d'inspiration"?...

Je passe mon temps à y penser et je me sens coupable des heures perdues hors des mots.

Accélération de l'histoire (2)

Ou alors, est-ce que cette notion ne serait pas née chez des historiens perdus, comme leurs contemporains, par le monde contemporain ?

Accélération de l'histoire

La revue spirituelle m'indique que la notion d'accélération de l'histoire est une idée largement admise, même si personne ne s'entend vraiment sur ce qu'elle signifie. Je me trompe peut-être, et je comprends peut-être mal le mot "histoire", mais je ne pense pas qu'il y ait accélération.

J'y verrais même, au contraire, une décélération, un piétinement.

mardi 10 juin 2008

Les chemins rêvés

Et ce sentiment de ne pas aller dans la bonne direction... non pas vers une impasse, peut-être, mais de ne pas avancer dans les chemins rêvés, de s'éloigner toujours plus du but. Ou alors ces chemins tortueux, hasardeux pour moi, simples pour d'autres, y mènent-ils, secrètement ?

lundi 9 juin 2008

Une spirale d'économie régulée

Je m'interroge sur la nécessité pour les États de réguler les cours du carburant, comme la demande est formulée par différents corps de métier en ce moment. N'y a-t-il pas un risque de se lancer dans une spirale d'économie régulée sur les matières dont la valeur évolue sur un marché, c'est-à-dire toutes les matières et donc toute l'économie ?

D'ailleurs, poussée au bout, la logique de cette demande mènerait aussi à une régulation verticale : si l’État régule le prix du carburant, il ne devrait pas être question que l'opérateur qui bénéficie de cette aide en augmente d'autant ses profits (car, par exemple dans le cas du transport routier, on défavoriserait ainsi le transport ferroviaire) : l’État devra donc se mêler, également, de fixer des prix planchers et plafonds pour tous ces corps de métier. Est-ce vraiment ce que l'on veut, ce vers quoi on veut aller ?