Je m'interroge sur la nécessité pour les États de réguler les cours du carburant, comme la demande est formulée par différents corps de métier en ce moment. N'y a-t-il pas un risque de se lancer dans une spirale d'économie régulée sur les matières dont la valeur évolue sur un marché, c'est-à-dire toutes les matières et donc toute l'économie ?
D'ailleurs, poussée au bout, la logique de cette demande mènerait aussi à une régulation verticale : si l’État régule le prix du carburant, il ne devrait pas être question que l'opérateur qui bénéficie de cette aide en augmente d'autant ses profits (car, par exemple dans le cas du transport routier, on défavoriserait ainsi le transport ferroviaire) : l’État devra donc se mêler, également, de fixer des prix planchers et plafonds pour tous ces corps de métier. Est-ce vraiment ce que l'on veut, ce vers quoi on veut aller ?
D'ailleurs, poussée au bout, la logique de cette demande mènerait aussi à une régulation verticale : si l’État régule le prix du carburant, il ne devrait pas être question que l'opérateur qui bénéficie de cette aide en augmente d'autant ses profits (car, par exemple dans le cas du transport routier, on défavoriserait ainsi le transport ferroviaire) : l’État devra donc se mêler, également, de fixer des prix planchers et plafonds pour tous ces corps de métier. Est-ce vraiment ce que l'on veut, ce vers quoi on veut aller ?