lundi 6 octobre 2008

Paris littéraire

Je ne suis pas si sûr, comme le dit la revue, que Paris ne soit plus un mythe littéraire. Le centre de la ville n'attire plus, certes que quelques nostalgiques, écrivains étrangers, ou récits de tourisme, sur un mode de bavardage. Les anciens quartiers bohème n'ont pas non plus grand chose à offrir qu'un faux rêve, un passé revu et sympathique...
Le vrai centre d'intérêt est à la périphérie, "cités" qui génèrent mystères et légendes, interminables banlieues pavillonnaires où se cachent égorgeurs, ou séquestreurs, images de friches, de centres commerciaux, d'autoroutes, de bâtiments proprets avec leurs affiches immobilières idylliques. Le monde des grandes villas et des terrains de golf, aussi. Les refuges des anciens châteaux et de leurs grands parcs, des bois, rejoints depuis longtemps par la ville. La petite église de village incongrue. Les champs fertiles, disparus.