lundi 29 novembre 2010

Schwergefasster Entschluss

Ce rêve dans une ville imaginaire avec, d'un côté, une cité un peu poussiéreuse, une rue animée avec beaucoup de jeunes, qui marchaient un verre à la main, le long d'une palissade, et, en continuant en contrebas, on arrivait dans un grand quartier de villas de style "wiesbadenoises", aéré et bourgeois. Nous y avions notre appartement, avec Della Rovere, ainsi que Kedi - mais un faux appartement. Il y était question d'une rencontre avec le président dJP, dans le premier quartier, puis nous rentrions à la maison, où rien ne se passait comme prévu.
Il y était question d'atteinte, d'abandon. Il suffit de peu de choses: un bras sur l'épaule, une main timidement posée sur l'avant-bras, décision lourdement pesée...

samedi 27 novembre 2010

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Rêve où je me retrouvais dans une fête à Bruxelles (une fausse Bruxelles), organisée par cette amie de mes parents devenue depuis une papesse des nuits parisiennes, d'après un article probablement de commande. Il y avait une nana qui me parlait sans cesse et dont je n'arrivais pas à me débarrasser.
Je finissais par partir, et il était question d'arnaque par une société de parking. C'était il y a deux semaines, et maintenant je ne me souviens plus pourquoi j'avais tenu, un jour après, à décrire ce rêve dans ce blog.
Rêve médiocre? Mais lui aussi existe, désormais, en pixels noirs sur blancs et dans ma mémoire.

dimanche 14 novembre 2010

Un véritable Éden

Un de ces voyages dont on ne voudrait pas qu'ils se prolongent indéfiniment, et où, même par une semaine de pluie continue, on n'est pas mécontent d'être de retour chez soi. Il serait facile de n'observer ce pays qu'avec des œillères, en faisant abstraction par exemple des barrages militaires sur les routes, des hommes en armes (policiers? militaires? autres?) à chaque coin de rue et probablement totalement inutiles, ou de l'impossibilité générale de vivre normalement, révélée au détour d'une remarque, d'un regard. Et effectivement pour le visiteur occasionnel c'est une destination plaisante, la synthèse de l'Orient et de la Méditerranée, de beaux sites et des individus accueillants, un véritable Éden, où tout pousse, tout croît au bord de riantes rivières, dans une chaleur bienveillante. Voilà une patrie qui est belle à première vue, ou à distance!
On me demandera, n'en est-il pas ainsi de chaque patrie? Après tout, chaque Français qui y réside se plaint de son pays, et ce n'est qu'une fois la frontière franchie, au bout de quelques mois, quelques années, que la nostalgie de la beauté de la France, de la vision ordonnée de Paris déroulée comme un rêve d'or le long du fleuve, où d'un petit village sous une pluie fine d'automne, dans une maison où crépite un feu réparateur, s'empare de lui, et qu'il lui faut revenir, sans délai.
Et quel peuple n'a pas la nostalgie de sa grandeur et de sa prospérité passées, indifféremment de son présent! Certes, mais demeure, même faiblement, l'espoir d'un retour... ou, au moins, d'une possibilité de perfectionnement. Tout cela n'existe plus au Liban, tout est emporté par le pessimisme (justifié!) et le désespoir. Et qui pourrait se complaire d'être enfermé dans un tel paradis, invivable? Le Libanais qui me soutiendrait le contraire est un menteur. Non que ce soit uniquement de sa faute. Ce pays est une honte pour tout le genre humain.

Big Sur

Rêve de la nuit suivante, où je me trouvais avec della Rovere sur une plage, censée être en Californie, très au Nord. Les appartements en bords de mer étaient abrités derrière d'épaisses fenêtres, et nous regardions la mer sans rien faire. Puis un moment j'allais me promener le long de la plage où il y avait des otaries et des éléphants de mer. Je revenais en nageant vers le point de départ. Peut-être y irons-nous un jour.

Musée de Delphes

Rêve stambouliote, de nouveau. Mais cette fois-ci j'emmenais quelques amis (ou de la famille) pour visiter cette mosquée Mirimah que je n'ai toujours pas vue, près des remparts. Nous errions dans le quartier gitan désormais détruit, sans oser nous y aventurer. Il y avait des vieilles églises, et des mosquées où des femmes dansaient, vêtues d'habits multicolores. Soudain nous arrivions à la porte d'un grand monastère, qui s'avérait être le "musée de Delphes": nous hésitions à y entrer, mais je recommandais à mes amis la visite du musée où se trouvait, notamment, cette splendide statue de l'aurige, qui existe dans la vraie Delphes! Ensuite, il y avait un problème d'arnaque dans le taxi, je ne me souviens plus exactement ce qui se passait. Puis nous descendions vers Istanbul.

[utilisation de l'imparfait ou du passé simple? pour raconter un rêve plutôt qu'une action précise, j'ai préféré l'imparfait, qui laisse dans le flou temporel - mais cela donne une tournure étrange à la phrase: "soudain nous arrivions" n'est pas correct]