J'étais pris d'incertitudes*; j'écrivais dans le cahier à la belle reliure de cuir florentin: "On dira ce que l'on voudra. mais je suis surtout furieux! Furieux que personne ne me réponde, d'observer le miroir et de ne même pas y voir le moindre reflet, même un fantôme éphémère... Je ne peux pas liquider si facilement les sept années du "jeune professionnel", et la leçon principale que j'y ai apprise: que je ne peux pas me passer des autres (tout le monde à part moi s'en est déjà rendu compte à vingt ans, mais au moins est-ce désormais une expérience personnelle irréfutable), que j'ai besoin d'une personne à mes côtés pour vivre, et que j'ai besoin de leurs regards pour m'améliorer*, sans craindre de perdre mon essence dans ce dévoilement! Je ne me suis pas compromis autant qu'on pourrait le croire. J'ai cherché à réaliser mes rêves. Je ne vais pas renoncer!".
Je relis ces mots avec plus de sérénité maintenant. Je sais ce que je veux. Et je n'ai pas renoncé à ce qui m'est essentiel*.