mercredi 14 septembre 2016

La mort de la Parisienne

Appelons "la Parisienne" ce malheureux embryon disparu en moins d'un mois, cause d'un "choc" émotionnel pour Della Rovere (à quoi s'attendait-elle? que cela n'arriverait pas? je ne veux pas croire qu'elle ne veuille pas d'enfants, cette peur de la maternité est un sentiment totalement incompréhensible pour moi, un sentiment sur lequel je refuse de porter un jugement définitif et que je préfère nier plutôt que d'en rechercher les racines profondes). 

Pourtant, la mort de la Parisienne m'a causé moins d'amertume que la non-existence du Florentin dont cinq ans après je n'arrive toujours pas à me remettre. Depuis cinq ans Della Rovere se joue de cette question et me promène sans que je n'ose exprimer mes désirs, comme si j'en avais honte. On nous a désappris à dire ce que nous voulons. Mais pour nous aussi l'horloge tourne. 

Pourquoi un deuil si rapide de la Parisienne? L'époque est différente peut-être, je suis moins prêt aujourd'hui que je ne l'étais il y a cinq ans (quel paradoxe!), et surtout, on peut se rebeller envers les choix d'une personne mais non se rebeller contre les décisions de la nature... Sans doute "décide"-t-elle judicieusement des choses.