Par les réseaux sociaux, j'apprends la mort de V.D.L. dans un accident de voiture.
Il était apparu dans notre classe de quatrième comme une sorte d'électron libre, de rebelle (et il payait cher sa rébellion), de meneur de groupe... À l'époque, craignant la catastrophe de l'année précédente, je m'en méfiais beaucoup, je lui adressais la parole le moins possible. Il y avait des abîmes entre nous, j'étais un enfant...
Pourtant, à ma grande surprise, jamais il ne m'a fait souffrir ni humilié. Au contraire, nous nous sommes bien entendus, et je crois que cette entente visible, combinée à l'amitié de C.L.H., m'a gagné le respect neutre de la classe, et m'a sauvé du désespoir.
Il était apparu dans notre classe de quatrième comme une sorte d'électron libre, de rebelle (et il payait cher sa rébellion), de meneur de groupe... À l'époque, craignant la catastrophe de l'année précédente, je m'en méfiais beaucoup, je lui adressais la parole le moins possible. Il y avait des abîmes entre nous, j'étais un enfant...
Pourtant, à ma grande surprise, jamais il ne m'a fait souffrir ni humilié. Au contraire, nous nous sommes bien entendus, et je crois que cette entente visible, combinée à l'amitié de C.L.H., m'a gagné le respect neutre de la classe, et m'a sauvé du désespoir.