Mais je ne m'attendais pas à un tel choc. Je voulais presque pleurer dans la salle du restaurant, au milieu des joyeux groupes de dineurs. Et les images restent encore vivantes, poignantes le lendemain, cette mère enfermée dans la clinique, et qui ne peut ni crier ni parler à son fils de l'autre côté de la rue, de peur de porter l'attention sur lui. Les occasions de s'échapper qui ne sont pas saisies. Les promesses trahies de la France. Tout cela vu à hauteur d'enfant, à plus de soixante ans de distance.
Comment une telle infamie a-t-elle pu se perpétrer ? Et pire encore, s'enfermer aujourd'hui dans l'espace d'un événement ponctuel ?