lundi 17 décembre 2012

Doch tönt es fort und immer fort

Le "Lippen schweigen" de la Veuve Joyeuse, que j'ai eu en tête ces derniers temps (par exemple dans cette version au piano assez basique, où l'on se croirait dans le "vieux rêve de l'aube"*), je me souviens que c'est la Buzarde (une triple buse qui n'est pas restée longtemps dans mon aire) qui me l'avait fait découvrir. C'était à une époque très reculée, pleine de découvertes musicales à défaut d'autres expériences - des mois que je revois parfois avec un peu de nostalgie ("au ciel flottent deux trois nuages..."*).
Mais ces souvenirs ont été effacés par les suivants, et je ne peux m'empêcher d'associer désormais cet air à une soirée magique passée avec Della Rovere au Budapesti Operettszínház, il y a quelques hivers (un spectacle sans doute d'autant plus exceptionnel que je n'en attendais rien, et que nous y étions allés par dépit, l'Opéra d’État ayant été réquisitionné pour un équivalent local des "7 d'or").