lundi 12 avril 2010

Une fausse Istanbul

Un rêve étrange où je me trouvais avec un groupe de quatre personnes dans Istanbul, mais encore une fausse et différente Istanbul. La Corne d'or n'existait plus, et le Bosphore n'était qu'un modeste fleuve, traversé par un petit pont. Sur la rive "européenne", au bord de la mer, les monuments habituels, mais en plus petit, et sur la rive asiatique, des immeubles anciens, puis, dans le lointain, une haute colline avec une forteresse poussiéreuse. Et je me souviens très bien qu'il était question d'abord de se rendre à cette forteresse, puis que quelqu'un disait que nous y étions déjà allés: car, dans un plus ancien rêve (fait il y a quelques mois - ou est-ce un rêve dans le rêve?), j'ai déjà vu la ville sous cette configuration: un Bosphore très étroit, avec, plus vers le nord, un télésiège qui en remonte les pentes, où se trouvait, à l'époque de ce rêve antérieur, notre hôtel - dans un style de gite de montagne -, et, de l'autre côté un village de vacances, dans la forêt. Il y a aussi un appartement, celui de Yücel, qui se trouverait dans la vraie ville au niveau du grand bazar: mais dans mon rêve, il me semble que le grand bazar n'existe pas.
Dans le nouveau rêve, je me trouvais d'abord dans une relation semblable à celles de ma sœur, et, comme dans le rêve de Vadi Bey, nous renouvelions les vaines tentatives d'Ixion... Cela avait lieu dans un marché fait de petites échoppes en toile, étriqué comme un marché de noël estival. Auparavant il avait été question de restaurant également, mais je ne me souviens plus. Puis je me retrouvais avec Della Rovere, et nous descendions vers le faux Bosphore dans l'idée d'aller visiter Dolmabahçe, que finalement (réveil?) nous ne visitions pas.
On pourrait ajouter un jour ce rêve, mais de façon ironique, au projet de "Romance d'Istanbul" qui traîne depuis bien longtemps sur un petit papier, au fond d'un tiroir... Pour l'instant en tout cas, combiné aux interrogations du quotidien, il me plonge dans un marasme vide et intense...