dimanche 15 mai 2011

2002

Je relis aussi, rapidement mon journal de 2002: resucée des mêmes thèmes, intonations et considérations patriciennes (c'est un héritage du "Vierger" dont je peine encore à me débarrasser, et même les révoltes à deux francs du poète maudit de 1996 me paraissent préférables!), désespoir, inactivité... Je n'y vois qu'un profond marasme: il est vrai qu'à partir de là j'ai cessé d'être stimulé par mes études. Toutes ces années n'ont servi à rien, j'aurais pu faire tant de choses intéressantes, sexuellement (alors que je me sentais stupidement bloqué - mais c'est aussi l'époque de mes affaires vénitiennes, et j'ai retrouvé Irène Adler peu après), et chercher à écrire pour de bon, être publié (pour être honnête, c'est exactement ce que j'ai fait, et le journal de 2002 s'ouvre sur l'envoi des manuscrits du Pas d'un homme pauvre). Quel échec!