lundi 14 août 2017

Tout le monde en a parlé

Il y a quelques jours je m'occupais de la mise en page des Brèves jusqu'en 2016 (un travail pénible, heureusement bientôt terminé, qui m'a dégouté pour un moment de toute rédaction). Finalement, leur utilité demeure mystérieuse... Je voulais faire œuvre poétique (avais-je écrit quelque part), mais à la relecture j'y vois plus un intérêt historique : ce que j'ai vécu, et qui n'a de sens que pour moi, et ce que j'ai retenu du monde à l'époque, depuis mon obscure position. Printemps arabe, crise grecque, événements de Gezi, toutes ces choses dont j'ai parlées, et qui semblent déjà lointaines ! Et ce dont je n'ai pas parlé, trop éloigné ou trop proche peut-être... Par exemple la campagne présidentielle française: tout le monde en a parlé, tout le monde m'en a parlé... Mais je n'avais rien à rajouter peut-être, porté par les événements, effondré par la tournure des choses, je n'y ai vu aucun événement important, jamais que la répétition d'une crise imminente.