Ce sera avant tout le personnage de l'éditeur qui pâtira, plus que moi, du déclin du livre papier (qui survivra quand même - mais à un rythme ralenti). Doit on regretter cette perte? Son travail de sélection et de découverte était certes utile, mais les lecteurs du futur l'accompliront eux-mêmes, sans lui, à leur gré. Et chaque auteur pourra publier son "livre électronique" comme il le veut, et essayer de faire parler de lui en générant du buzz sur les blogs (sur les futures Brèves 3, par exemple?). Disparaîtra ainsi l'écrivain professionnel, bien sûr (mais en existe-t-il encore, à quelques exceptions près?)
De toute façon, si le livre est piraté gratuitement, peu importe qu'il y ait dix ou des millions de lecteurs - l'auteur ne sera plus qu'un ventre difforme, post-grossesse, déchiré par une césarienne virtuelle, personnage insignifiant derrière son clavier d'ordinateur, à qui ne restera que le loisir malsain de voir son œuvre vivre et grandir indépendamment sur les réseaux.
De toute façon, si le livre est piraté gratuitement, peu importe qu'il y ait dix ou des millions de lecteurs - l'auteur ne sera plus qu'un ventre difforme, post-grossesse, déchiré par une césarienne virtuelle, personnage insignifiant derrière son clavier d'ordinateur, à qui ne restera que le loisir malsain de voir son œuvre vivre et grandir indépendamment sur les réseaux.
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