jeudi 18 juillet 2013

Mauvaise fréquentation (2)


En ce qui me concerne, je sais très bien que je ne me hasarderai jamais à poser une telle question.
D'une part, j'ai déjà dit ce que j'en pensais autrefois, même si j'aimerais croire que je ne me rends pas justice dans ces Brèves, que la réalité est plus riante et sereine que l'image sordide que j'en donne ici.
D'autre part, j'ai appris la prudence, et je me méfie des effets provoqués par une telle question. Cela me rappelle une récurrente interrogation paternelle, "suis-je un bon père?", que je n'avais jamais conçue avant qu’elle fût prononcée, et qui, par le seul fait de sa formulation, avait sapé ce que je croyais jusque là inébranlable, éternel.