History says, don't hope
On this side of the grave.
But then, once in a lifetime
The longed-for tidal wave
Of justice can rise up,
And hope and history rhyme.
So hope for a great sea-change
On the far side of revenge.
Believe that further shore
Is reachable from here.Believe in miracle
And cures and healing wells.
Call miracle self-healing:
The utter, self-revealing
Double-take of feeling.
If there's fire on the mountain
Or lightning and storm
And a god speaks from the sky
That means someone is hearing
The outcry and the birth-cry
Of new life at its term.
Kurz und Schnell zu lesen - Prologue - Le Monde - La Cité - L'Homme - Les Mots - Les Rêves - Epilogue
samedi 26 décembre 2020
Believe that further shore / Is reachable from here
samedi 12 décembre 2020
20 novembre
dimanche 15 novembre 2020
La nuit de novembre
samedi 14 novembre 2020
Ils sont dans le jacuzzi...
mercredi 11 novembre 2020
Un homme libre
Un jour, bientôt peut-être,
Un jour j'arracherai l'ancre qui tient mon navire loin des mers
Avec la sorte de courage qu'il faut pour être rien et rien que rien.
Je lâcherai ce qui paraissait m'être indissolublement proche.
Je le trancherai, je le renverserai, je le romprai, je le ferai dégringoler.
D'un coup dégorgeant ma misérable pudeur, mes misérables combinaisons et enchaînements "de fil en aiguille"
Vide de l'abcès d'être quelqu'un, je boirai à nouveau l'espace nourricier.
A coups de ridicule, de déchéances (qu'est-ce que la déchéance?), par éclatement.
Par vide, par une totale dissipation-dérision-purgation, j'expulserai de moi la forme qu'on croyait si bien attachée, composée, coordonnée, assortie à mon entourage
Et à mes semblables, si dignes, si dignes mes semblables.
Réduit à une humilité de catastrophe, à un nivellement parfait comme après une immense trouille.
Ramené au-dessous de toute mesure à mon rang réel, au rang infime que je ne sais quelle idée-ambition m'avait fait déserter.
Anéanti quant à la hauteur, quant à l'estime.
Perdu en un endroit lointain (ou même pas), sans nom, sans identité.
Clown, abattant dans la risée, dans l'esclaffement, dans le grotesque, le sens que toute lumière je m'étais fait de mon importance.
Je plongerai.
Sans bourse dans l'infini-esprit sous-jacent ouvert à tous, ouvert moi-même à une nouvelle et incroyable rosée.
A force d'être nul
Et ras
Et risible...
Tu es vivant
dimanche 11 octobre 2020
Nouvelle normalité
samedi 26 septembre 2020
vieilles lunes
dimanche 30 août 2020
Bundestag
mardi 25 août 2020
Des événements (2)
Sur tous ces événements, et bien au-delà, on pourra me faire un reproche similaire: que des crises fondamentales, des artistes devenus immanquables (ou qui le sont peut-être déjà aujourd'hui), n'ont pas affleuré ces lignes... Et l'on se demandera dans quelle bulle, dans quel hospice lointain j'ai vécu, en constatant que l'écho d'immenses batailles n'a pas déclenché chez moi le moindre murmure.
vendredi 21 août 2020
Vers la fausse Istanbul
jeudi 13 août 2020
Des événements
jeudi 6 août 2020
Explication du monde
vendredi 26 juin 2020
26 juin 2020
mercredi 3 juin 2020
Dix ans après
lundi 18 mai 2020
Message ouvert pour
qui observe les nuages, ne moissonne pas.
mercredi 13 mai 2020
Retour sur 2019
mardi 5 mai 2020
Bundesverfassungsgericht
vendredi 1 mai 2020
Une impression durable
Rêve d'autant plus étonnant que je pense rarement à elle, que je n'en parle pas, qu'elle m'évoque peu de souvenirs. Dans notre enfance, nous étions loin de C**, et nous la voyions surtout dans des occasions assez formelles (avec pour seuls souvenirs les nuits à écouter les voitures, et les promesses non-tenues de tante Roberte). Nous étions aussi "manipulés" pour ne pas aller la voir - elle en avait fait le reproche (justifié) à ma mère, qui prétendait que nous nous ennuyions à C** et nous demandait de le dire. Pourtant, j'ai en mémoire son rire, des jeux de cartes ou livres anciens que j'y lisais, une journée où nous étions allés au manège et avions attrapé le pompon (les plaisirs de la vraie ville, que nous ignorions dans notre quartier "péri-urbain").
Passé mes dix ans, elle a commencé à décliner, à perdre lentement l'esprit, et c'était une gentille personne poudrée un peu gênante, à qui l'on ne savait quoi dire, et qui ne nous reconnaissait plus (je me demande comment nous aurions pu faire sur elle une impression très durable, alzheimer ou non, en l'ayant vu si rarement).
Couper les vivres
lundi 20 avril 2020
mercredi 8 avril 2020
Le monde d'après
vendredi 13 mars 2020
Telle personne en parfaite santé
jeudi 5 mars 2020
In the electric mist
Cette sensation que j'avais décrite il y a des années, de se sentir soudain l'objet d'un désir que l'on n'avait pas cherché à provoquer, d'un désir trop pressant auquel on ne sait comment répondre, si ce n'est pas par la prostration sidérée puis la fuite... L'on s'interroge: n'avais-je pas envoyé des messages ambigus - dans un regard, dans une attitude - n'aurais-je pas voulu répondre aux mêmes sollicitations ailleurs ou à d'autres moments, n'ai-je pas provoqué cette situation en travaillant depuis quelques temps, et en réussisant enfin, à cet âge presque trop avancé, à me construire un corps désirable? A quoi bon?
mardi 28 janvier 2020
Sous le parapluie, un poète oublié, une montagne froide
Paul Toussaint a décrit en son temps une situation similaire (et dont la conclusion avait été similaire!), dans un poème qu'il avait failli supprimer du recueil.
Nous marchons lentement le long du fleuve,
Abrités embrassés sous ton parapluie bleu,
Nous nous aimons – quel dommage qu’il pleuve !
Mais qu’importe, après tout, le vieux soleil mielleux ?
Et si nous faisions l’amour ?
(...) Passent les avenues, rêve la ville,
Et toujours nous marchons dans l’air pesant du soir ;
Sur ton visage, un dernier rayon brille,
Une promesse en ton regard un chant d’espoir…
Et si nous faisions l’amour ?