lundi 4 mars 2013

Festivus festivus.

Alors que je ne cherchais auparavant à jouer que des musiques graves, déchirantes, en harmonie avec la poésie de Paul Toussaint*, des chansons de Tom Waits*, des nocturnes et autres marches funèbres, je ne trouve ces derniers temps dans mes listes et mes partitions que des adaptations de la Veuve joyeuse, de la Chauve-souris*, des airs américains pleins de candeur. De même, la reprise de quelques travaux d'écriture m'a convaincu du bien-fondé d'une approche fondée sur "une blague à chaque page". Dois-je m'en féliciter? Je crois, en tout cas, que l'on peut en tirer une maxime personnelle: je ne cherche plus seulement à me distraire, je veux par dessus tout m'amuser (une maxime bien en phase avec notre époque, pour une fois, même si les historiens du futur soutiendront le contraire).