Pérégrinations d'une nuit d'été, en compagnie d'un "Puck" toujours agréable malgré les années qui passent, après une journée oisive remplie de vaines conquêtes dignes des rois Égée et Obéron, de visions dont le suc d'aucune fleur - hélas! - ne me détournera. Et tandis que nous avancions dans la nuit, pénétrant dans des quartiers inconnus, rues sombres, bruits soudains qui faisaient accélérer nos pas rapides, l'étrangeté de la situation ne provoquait aucun réveil salutaire.
Car me voici maintenant devant mon écran, sain (?) et sauf. L'angoisse d'aller se coucher me saisit, comme chaque fois que je me retrouve seul. Je fuis les imminentes disruptions; je ne peux rien décider, attendant le calme de l'aube. La mort ne sera pas pour ce soir. La vie non plus.