dimanche 27 janvier 2013

Sous les acacias de Bamako (2)

Certes, nous avons détruit des cultures, et nous continuons à inscrire les pertes et profits de ces destructions. Mais ces phénomènes ne vont pas durer, ne vont pas résister aux successions des générations. Déjà, les relations se stabilisent, s'inversent même parfois (j'ai en mémoire ces surprenants articles sur les sociétés angolaises rachetant des actifs portugais*).
Et peut-être à long terme en sera-t-il de la francophonie comme de l’hellénisme, qui, après une éphémère phase de conquête, a permis au génie sémitique de s'épanouir dans l'universalité, quand la vieille Grèce avait fini depuis longtemps de péricliter.